ISLAMIC RELIEF

Islamic Relief

25.05.2015 La rédaction

Islamic Relief  est la plus grosse organisation humanitaire islamique. Son budget de 2013 est établi à 126 millions $ et elle est présente dans 30 pays.

Dès 2001, les activités de l’ONG posent question. On apprend en effet que l’ONG a accepté un chèque de Ben Laden de 50 000 $ et a accepté près de 60 000 $ d’autres groupes d’Al Qaida. L’organisation commence à avoir de sérieux soucis dans les pays ou elle intervient. Mais elle a toujours pu compter sur le Prince Charles pour légitimer son action. Le prince Charles vient régulièrement faire des interventions en faveur de l’organisation. En 20012004,  2009,

A Gaza, Islamic Relief est essentiellement composée de membres du Hamas.

A l’origine Islamic Relief a été cofondée en 1984 par Ihsan Shbib et Hany Al Banna, aussi mécène de Muslim Aid. Hany Al Banna a exprimé dans le magazine Emel son admiration pour Hassan Al Banna, le fondateur des Frères musulmans mais aussi pour Sayyid Qutb, l’homme qui revendiquait l’élimination des « tyrans apostats ». Un homme qu’il considère comme un visionnaire. Le nom de l’organisation est soufflé par Yusuf Islam, l’ancien chanteur converti. Un des administrateurs de Islamic Relief est Abdel Wahab Noorwali est aussi membre de WAMY considéré comme une organisation de financement d’Al Qaida. Mohamed Ashmawey devient le CEO de Islamic Relief en 2012. Il était auparavant directeur de Islamic Relief USA. En 2013, le directeur de Islamic Relief était ovationné à Davos.

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Parmi les administrateurs de Islamic Relief, on remarque Ibrahim El Zayat. Frère musulman allemand, il a été le représentant européen de la World Assembly of Muslim Youth impliquée à plusieurs reprises dans le financement d’Al Qaïda. Ibrahim El Zayat a co-fondé la Fédération des Organisations Islamiques en Europe, paravent des Frères musulmans. Il est aussi dans le Conseil d’administration de l’Institut Européen des Sciences Humaines (IESH) de Chateau-Chinon.En 2013, Islamic Relief a reçu de nombreuses subventions et dons. Parmi les plus intéressant :• Commission européenne : 2,3 millions $• Secours Islamique France : 2,1 millions $• Nations Unies : 6 millions $• Bahrain Royal Charity Organisation : 4,5 millions $
• Islamic Cultural Centre Panama  : 2,7 millions $• Islamic Development Bank : 6,7 millions $• Qatar Charity : 276 000 $• World Assembly of Muslim Youth : 55 000 $ Les Emirats Arabes Unis ont inscrit Islamic Relief  sur la liste des organisations terroristes.

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MOUVEMENT DE LA RÉSISTANCE ISLAMIQUE – HAMAS

Mouvement de la Résistance islamique – Hamas

24.05.2015 Antoine Sfeir

Le terme « hamas«  signifie en arabe « enthousiasme, exaltation ». Ce mouvement sunnite se réclame de la mouvance des Frères musulmans, déjà influents à Gaza durant l’administration égyptienne. Toléré par les Israéliens pour faire face à l’OLP (Organisation de libération de la Palestine) de Yasser Arafat, le Hamas dispose d’une forte assise religieuse.

Sa véritable percée sur le front palestinien remonte à la première Intifada (1987). Son leader spirituel, Cheikh Ahmad Yassine, emprisonné en Israël, est libéré le 1er octobre 1997. Les membres fondateurs du Hamas qui ont une importance dans son développement sont : Abd el-Fattah Dukhan, Mohamed Chamaa, Ibrahim al-Yazouri, Issa Al-Najjar, Salah Chehadeh et Abdel-Aziz al Rantissi. En 1988, le Hamas déclare que la Palestine est une terre de musulmans, sur laquelle doit s’édifier un État islamique et où doit s’appliquer la châri‘a. Il ne conteste cependant pas le rôle historique du Fatah et ne remet pas en cause le rôle international de l’OLP en tant que représentant des Palestiniens.

Durant les deux Intifadas, le Hamas développe une influence religieuse et sociale prépondérante en venant à l’aide de la population palestinienne, démunie de tout et devant parfois faire face à la destruction de ses habitations. Le mouvement devient ainsi un opposant au Fatah, même si la collaboration entre les deux organisations durant cette période existe réellement. Ainsi, en décembre 1987, un « Commandement unifié de l’Intifada », qui comprend un tiers de membres du Hamas et deux tiers appartenant à l’OLP, est mis sur pied. Le Hamas s’en retire pour continuer le combat seul en mai 1988.

Les alliés militaires du Hamas sont les brigades Izz el Din Al Qassam, qui s’attaquent régulièrement aux troupes israéliennes depuis 1994 mais font l’objet d’une répression de la part de l’Autorité nationale palestinienne. Se prononçant contre le processus d’Oslo, le Hamas se joint par la suite à l’« Alliance des Forces palestiniennes », un ensemble de mouvements opposés à la paix. Le bouclage des Territoires palestiniens par les Israéliens, malgré les accords d’Oslo, les retards dans les négociations de paix et les tendances peu démocratiques de l’Autorité palestinienne, ont conduit le Hamas à trouver une assisse certaine et précieuse auprès de la population locale. En 1996, Palestiniens et Israéliens observent une trêve de dix-huit mois, négociée par l’OLP pour le compte du Hamas, à laquelle met fin l’assassinat ciblé par les Israéliens de Yahya Ayache, responsable d’une série d’attentats en Israël. Sa mort provoque en réplique une série d’attentats suicides à Tel-Aviv et Jérusalem, et précipite ainsi la victoire de Benyamin Netanyahou aux élections législatives d’avril 1996.

Le déclenchement de la seconde Intifada va conduire à l’assassinat du dirigeant spirituel du Hamas, cheikh Ahmad Yassine, en mars 2004, puis de son successeur Abdelaziz Al Rantissi le mois suivant. Le 25 janvier 2006, le Hamas remporte les élections législatives palestiniennes (74 sièges contre 45 sièges au Fatah, sur un total de 132). Le nouveau gouvernement est boycotté par Israël, qui refuse de traiter avec des « terroristes ». Les subventions internationales cessent et la situation se dégrade entre les deux mouvements palestiniens. Une escalade s’ensuit, culminant avec le souhait de Mahmoud Abbas de dissoudre l’Assemblée palestinienne et l’éclatement d’une guerre civile entre le Fatah, installé en Cisjordanie, et le Hamas, implanté à Gaza. La partition du territoire palestinien laisse alors craindre un pourrissement du conflit israélo-palestinien, malgré les efforts des Égyptiens pour rapprocher les deux antagonistes, privant les Palestiniens de représentant légitime dans les négociations internationales. L’accord de réconciliation entre les deux factions, intervenu en mai 2011 sous l’égide de l’Égypte, prévoit notamment des élections et une réforme de l’OLP.

Le chef de file du Hamas est aujourd’hui Khaled Mechaal.

Source : Dictionnaire du Moyen-Orient, sous la direction d’Antoine Sfeir, Bayard, 2011.

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ASSOCIATION ISLAMIQUE FINNOISE

Association Islamique Finnoise

17.05.2015 La rédaction

La Finlande compte une population musulmane depuis cinq siècles. La Suomen Islam-seurakunta est créée en 1925. Déjà de nombreux musulmans, plutôt Tatars, étaient opposés à toute forme d’institutionnalisation. En 2010, Anas Hajjar prend la tête de l’organisation.

Il est né à Damas (Syrie) en 1969 et vit en Finlande depuis 1988. Son discours est très éloigné du discours de tolérance des musulmans traditionnels finlandais.

Selon Anas Hajjar, les actes sexuels hors mariage sont un péché. Il dit aussi qu’il ne voit aucun inconvénient à couper la main d’un voleur. Interrogé sur la formation des imams, il déclare que les musulmans ne peuvent pas recevoir un enseignement religieux prodigué par des non-musulmans. Il déclare condamner certains aspects de l’Etat islamique mais sans expliquer lesquels.

En novembre 2014, les Emirats Arabes Unis déclaraient Suomen Islam-seurakunta (Finnish Islamic Association), son organisation, terroriste.

CONSEIL DES IMAMS AUSTRALIENS

Conseil des Imams australiens

09.05.2015 La rédaction

Le Conseil des Imams australiens est presque complètement contrôlé par les Frères musulmans. Créé en 2006, le Conseil cherche a servir d’intermédiaire entre l’Etat et les musulmans.

250 imams font partie de ce Conseil qui publie des Fatwa et nomme le Mufti d’Australie. Le premier Mufti est Taj al-din al-Hilali. Il est élu en toute vitesse en 1988 pour lui éviter d’être expulsé par le gouvernement australien. Il se fait remarquer pour ses sermons extrémistes. Il compare les femmes non voilées avec de la viande non enveloppée.

« Si vous placez de la viande non enveloppée et que vous la laissez dans la rue, dans un jardin (…) sans la couvrir et que les chats viennent et la mangent. De qui est-ce la faute, les chats ou la viande non enveloppée. La viande non enveloppée est un problème. Si elle était dans sa chambre, dans sa maison, dans son hijab, il n’y aurait eu aucun problème ». (Sermon, octobre 2006)

Taj al-din al-Hilali décide ensuite de se lancer en politique, sans grand succès. On se souviendra surtout de lui pour avoir donné sa permission au concept de « Burkini« .

Il démissionne et le Conseil des Imams australiens des imams le remplace par Fehmi Naji qui démissionnera a son tour pour problèmes de santé.

Le grand mufti actuel, élu en 2011, est Ibrahim Abu Mohamed. Il jouit d’une réputation d’homme de dialogue et de paix. Enfin du moins jusqu’en 2012, ou il entreprend de défendre le Hamas, qui est considéré par l’Australie comme une organisation terroriste.

Lors de son séjour dans la Bande de Gaza en 2012, il déclare

« Je suis heureux d’être sur une terre de Jihad et d’apprendre de ses fils ».

Ou encore

« Nous sommes venus pour apprendre de Gaza. (…) Nous ferons des pierres, des arbres (…) pour apprendre le sacrifice et le droit de se défendre ».

Lors des attaques terroristes à Sydney,  le Conseil est ses représentants passent en boucle sur toutes les télévisions. Ils expliquent que le terrorisme n’a aucun lien avec l’Islam, et qu’ils condamnent « sans équivoque » le meurtre d’innocents. C’est grâce a ce type d’interventions que le Conseil apparait pour la population australienne comme un organisme de recours et de paix.

Pourtant une des principales activités du Conseil est de retarder les mesures anti-terroristes.

Le Conseil des Imams australiens se mobilise contre les loi antiterroristes qu’il juge dangereuses contre la liberté d’expression. Ibrahim Abu Mohammad a ainsi expliqué que la pénalisation de la « défense du terrorisme » est une atteinte à sa liberté d’expression. En effet selon le Mufti, la lecture de certains passages du Coran pourraient être vus comme de la « défense du terrorisme ». Et de citer le jihad en Afghanistan, en Syrie et en Irak.

Au moment ou le gouvernement australien décide de trouver le moyen de pénaliser les « prêcheurs de haine comme le groupe Hizb ut-Tahrir, le Conseil des Imams australiens et Ibrahim Abu Mohammad courent à leur secours.

“Hizb ut-Tahrir n’est pas contre la liberté d’expression. Au contraire, ils sont très pro liberté d’expression. Il sont même en train d’exercer cette liberté. Ceux qui sont contre la liberté d’expression sont ceux qui essaient d’interdire à Hizb ut-Tahrir d’exprimer leurs opinions. »

Une position que le premier ministre australien a jugé « pas très utile ».

Le Conseil est vent debout contre les lois antiterroristes. Il est auditionné par les diverses commissions gouvernementales et parlementaires. A plusieurs reprises, les Frères musulmans ont même été jusqu’à lire des extraits du Coran pour convaincre les décideurs qu’interdire l’apologie du terrorisme risquait d’interdire la foi elle même.

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MOSQUEE AN NOUR (MONTIGNY-LES-CORMEILLES)

Mosquée An Nour (Montigny-Lès-Cormeilles)

28.04.2015 La rédaction

La mosquée An Nour est en cours d’agrandissement. Officiellement elle est en cours de construction mais depuis 2010 organise des conférences ou sont invités, entre autres des cadres de l’UOIF.

Sur le site de la mosquée, dont la page est aimée par plus de 4000 fans sur Facebook on peut lire :

 La mosquée de Montigny-Lès-Cormeilles est en cours de construction Inchallah. Cette dernière se situera dans un environnement boisé, sur une superficie d’environ 1700 m², près du quartier de l’Esperance. Ce projet important pour notre communauté, sera sous l’étude de l’architecte J.SKALLI . (…) Ainsi ce projet digne et ambitieux que nous voulons créer sur Montigny et aussi le votre ! Il représente notre héritage spirituel et culturel. Ce nouveau lieu de culte sera un lieu de spiritualité, de prière mais aussi de rencontre, de sociabilité et d’échange … Tout le monde doit y participer afin d’aboutir à un projet concret, solide et efficace. Pour cela plusieurs possibilités s’offrent à vous : En aidant les bénévoles de la mosquée lors des animations ou en faisant des Donations.

A propos des attentats de janvier 2015 on peut lire : »La mosquée An Nour s’associe à l’élan de solidarité nationale que le pays a connu hier lors du rassemblement en hommage aux victimes des attentats des 7 et 8 janvier dernier. »

A ceci près que les attentats ont duré du 7 au 9. Les victimes du 9 étant les victimes juives de l’Hypercasher.

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MOSQUÉE EL FATH (SAINT DIZIER)

Mosquée El Fath (Saint Dizier)

24.04.2015 La rédaction

La  Mosquée El Fath, à Saint Dizier se réclame de la Mosquée de Paris.

Pourtant plusieurs éléments plaident pour un rapprochement avec les Frères musulmans.

En 2015, la mosquée El Fath organisait un voyage en bus pour aller au Congrès de l’UOIF au Bourget.

Pour la Saint Valentin, le compte Facebook de la Mosquée diffusait un texte interdisant toute célébration de la fête des amoureux.

Il n’est pas permis de participer à la fête de l’amour (…) il s’agit de s’occuper de futilités contraires à la voie des anciens pieux prédécesseurs. Il n’est pas permis d’observer en ce jour un des rites marquant la célébration de la fête, qu’il s’agisse de repas, de boisson ou du port d’une tenue, d’échange de cadeaux ou autres. Le musulman doit rester fier dans sa religion, et éviter de répondre inconsciemment à tout appel.

Un autre post suggère qu’il faut choisir entre l’amour du Coran et l’amour de la musique.

Sont aussi diffusés les concours de l’Institut de Chateau Chinon.

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THE ISLAMIC EGYPTIAN SOCIETY OF NEW SOUTH WALES

The Islamic Egyptian Society of New South Wales

09.04.2015 La rédaction

The Islamic Egyptian Society of NSW est le principal groupe en Australie. Ses membres ont longtemps laissé planer le doute sur leur affiliation. Au lendemain de la chute de Morsi, alors que des journalistes commencent à s’intéresser aux soutiens des Frères, la Islamic Egyptian Society admet faire partie de l’organisation.

La Islamic Egyptian Society existe depuis le début des années 1970 et revendique d’être celle qui représente la majorité des musulmans d’Australie. Elle est fondé par des opposants islamistes du régime égyptien.

En 1986, les Frères musulmans australiens ont créé un établissement scolaire Arkana College.

Ils créent aussi un conseil d’Imams : Australian National Imams Council qui élit le Mufti d’Australie

La Islamic Egyptian Society se prévaut d’excellentes relations avec l’université Al Azhar et d’avoir organisé la venue de théologiens pendant le Ramadan. Un magazine, Ahoda a été publié jusqu’en 2006.

En mai 2006, alors que l’Egypte de Moubarrak se bat contre les Frères musulmans, ils sont reçu en grande pompe à l’ambassade, à Canberra. Dans leur revue, les Frères publient les photos et remercient l’ambassadeur Mohamed Tawfiq, sa femme et toute l’ambassade.

« Tous, les jeunes comme les moins jeunes, ont apprécié la réception comme s’ils avaient été ramené dans leur patrie, l’Egypte » (Alhoda, mai 2006)

Quelques mois plus tard, la société acquiert pour 900 000 dollar australiens (650 000 €) un terrain. Elle réunit l’argent assez vite, mais abandonne le projet suite à des problèmes de mises au normes.

Plusieurs présidents se sont succédé depuis sa création :

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LANCEMENT DE LA CHAÎNE TV RABIA

Lancement de la chaîne TV Rabia

06.04.2015 La rédaction

Youssef al-Qaradawi, président de l’Union Mondiale des Savants Musulmans, vient d’inaugurer, la chaîne « Rabi’a » diffusée par satellite.

Il a insisté sur l’importance de la résistance contre le coup d’état militaire et a appelé l’ensemble des égyptiens, des arabes, des musulmans et des êtres libres du monde entier à œuvrer pour bannir l’injustice et l’agression.

« Nous adressons ces mots à nos frères qui ont lancé cette chaîne « Rabi’a al-‘adawiyya », et nous appelons nos frères du monde entier à être à leur côté, à les soutenir, à les protéger et à les aider dans ce qu’ils font. Nous implorons Dieu pour qu’Il unisse la parole autour de la guidance, les cœurs autour de la piété, les âmes autours de l’amour et les volontés autour de l’accomplissement du bien et autour des bonnes œuvres »

La chaîne « Rabi’a, la chaîne de la liberté » a commencé officiellement la diffusion de ses programmes depuis la Turquie. La Rabia et sa petite main jaune sont devenus le signe de ralliement des Frères musulmans et de leurs soutiens.Au delà de la solidarité avec les victimes de la répression, la Rabia a une signification mystique. Chaque doigt de la Main du Tamkine représente une étape de la prise de pouvoir.

Etape 1 : Présentation de l’islam.

Etape 2 : Sélection des futurs « Frères musulmans »

Etape 3 : Affrontement et spécialisation

Etape 4 : Domination et Tamkine

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SMF – ASSOCIATION DES MUSULMANS DE SUÈDE – SVERIGES MUSLIMSKA FORBUND

SMF – Association des musulmans de Suède – Sveriges muslimska forbund

05.04.2015 La rédaction

L’association dit représenter au moins 70 000 musulmans suédois, soit la majorité des musulmans de Suède. Elle dit ne pas appartenir à la Confrérie des Frères musulmans mais uniquement de s’inspirer de ses valeurs.

Mahmoud Aldebe est pendant longtemps un des représentants de l’Association des musulmans de Suède.

Il envoie en avril 2006, une lettre aux différents partis politiques suédois ou il demande des droits spécifiques pour les élèves musulmans et demande à ce que le code suédois du divorce ne s’applique pas aux musulmans.

Le 30 janvier 2009, Youssef Al Qaradawi, chef spirituel de la Confrérie, déclare sur Al Jazira que  l’extermination des juifs par les nazis est une « punition divine »  et que si « Allah le veux, la prochaine fois ce sera par la main de croyants. (Al-Jazeera TV, January 30, 2009)

L’affaire fait grand bruit en Scandinavie. La plupart des cadres religieux se distancient de ces déclarations.

Sauf Mahmoud Aldebe qui déclare que « les musulmans voient la différence entre les musulmans comme Juifs et Israël comme Etat ».  (Dagens Nyheter; 16 février 2009)

Une réponse qui n’a aucun rapport avec la polémique mais qui pointe la fidélité absolue de Mahmoud Aldebe envers le chef spirituel de la Confrérie

Depuis 2010, le nouveau représentant de l’association est Tahir Akan.

En novembre 2014, les Emirats Arabes Unis déclaraient Muslim Association of Sweden / Sveriges muslimska forbund , organisation terroriste.

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FONDATION AL KARAMA

Fondation Al Karama

03.03.2015 La rédaction

La Fondation Al Karama (Alkarama) a été créée  en juillet 2004 par , Aderrahman Al Nuaimy, Rachid Mesli et Abbas Aroua.

Il s’agit de défendre auprès du Conseil des droits de l’homme, les victimes des régimes arabes et les victimes de l’antiterrorisme.

Pour l’administration américaine la réalité est tout autre.

« Nuaimi est un terroriste financier basé au Qatar qui a fourni du matériel et de l’argent à Al Qaida en Syrie, en Irak, en Somalie et au Yemen depuis plus de 10 ans. (…) Il est (avec Humayqani) au centre d’un réseau de soutien qui finance et soutient le terrorisme ».

Pour faire fonctionner l’association en 2007, les dirigeants font appel à Mourad Dhina. Celui ci vient d’abandonner le militantisme au sein du FIS qu’il ne trouve plus assez actif. Quelques années avant il a participé Front islamique pour le djihad armé (Fida), responsable de l’assassinat de centaines de journalistes, intellectuels, syndicalistes et personnalités politiques algériens. Résident suisse, il a été arrêté le 16 janvier 2012 à Orly. Il venait donner sa version du coup d’état de 1992. Il faisait alors l’objet d’un mandat d’arrêt international émis en 2003 par les autorités algériennes et l’accusant d’«avoir commis des actions terroristes à Zurich en Suisse durant les années 1997-1999». Suite à une importante campagne de soutien menée notamment par les Indigènes de la République, et à la défense de Maître Antoine Comte il ne sera pas extradé. Il restera néanmoins six mois à la prison de la santé.

En 2007, Al Karama commence à travailler avec les organes de suivi de traités de l’ONU – en particulier avec le Comité contre la torture (CAT), le Comité des droits de l’homme (CCPR) et l’Examen périodique universel (EPU) mis en place par le nouvellement créé Conseil des droits de l’homme (CDH) – en présentant des informations alternatives concernant la mise en œuvre par les états arabes des traités pertinents à chaque étape de leur processus d’examen. Dans ce cadre, Alkarama fournit aux experts du CAT/CCPR, et aux membres du CDH l’accès aux informations des acteurs de la société civile ainsi que des cas concrets de violations de nombreux articles de la Déclaration universelle des droits de l’homme, la Convention contre la torture et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP).

Al Karama lance à partir de 2009, un prix pour la défense des droits de l’homme, essentiellement décerné à des militants islamistes et à leurs soutiens. Parmi les bénéficiaires les plus ambigües AbulElah Shyea grand admirateur des terroristes d’Al Qaïda sur quand ils frappent en Europe.

Selon le site Algérie Patriotique, la Fondation Al Karama  qui finance trois chaînes de télévision satellitaires dans le but de renverser le régime politique en Algérie ». Ces chaînes seraient Al-Magharibia (dirigée par le fils d’Abassi Madani, qui est également propriétaire d’une société qatarie de l’énergie solaire), Al-Rachad (qui appartient à l’organisation Rachad dirigée par Mourad Dhina) et Al-Asr. Al-Karama, qui reconnaît qu’elle est financée par ses propres dirigeants à leur tête le Qatari Al-Naimi, a dépensé, toujours selon Ennahar, plus d’un million de francs suisses en 2011 dans ce qu’elle appelle des «actions humanitaires». Comme quoi, les résidus du FIS dissous ne démordent pas et multiplient les tentatives de déstabilisation de l’Algérie.

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