Dans un article intitulé : « Soupçons d’iniquité pour le plus grand procès de l’histoire des Emirats arabes unis », Benjamin Barthe dresse pour le journal Le Monde le compte rendu du procès contre les militants des Frères musulmans. (Le Monde, 23 mai 2013)
94 personnes ont été jugées lors de ce procès. Ils étaient pour la plupart membres du mouvement Al-Islah, la branche locale des Frères musulmans. Un mouvement qui a longtemps été accepté aux Emirats, deux de ses membres ont même été ministres dans les années 1980.
Pour appuyer son propos Benjamin Barthe interroge Rachid Mesli, qu’il présente comme « directeur juridique de l’ONG suisse Al-Karama, qui travaille sur les violations des droits de l’homme dans le monde arabe. » A aucun moment Benjamin Barthe ne rappelle ce qu’est la Fondation Al Karama. Une fondation destinée à défendre auprès du Conseil des droits de l’homme, les victimes des regimes arabes et les victimes de l’antiterrorisme. Il ne rappelle pas non plus qu’Al Karama a été fondée par Aderrahman Al Nuaimy, Rachid Mesli etAbbas Aroua. Le premier étant considéré par l’administration américaine comme un « terroriste financier ». Le second ayant longtemps été est longtemps le porte-parole de la Commission arabe des droits humains qui co-édite une brochure antisémite diffusée depuis 2002 : le « Manifeste judéo-nazi d’Ariel Sharon »
