“Ramadan le Play-boy salafiste”
Dans un article de Marianne, Martine Gozlan dresse un portrait sans concession du prédicateur Tariq Ramadan.
Plusieurs internautes partisans du prédicateur se sont moqués du titre « salafiste » arguant qu’un Frère ne pouvait pas être salafiste.
En réalité, les Frères musulmans se revendiquent réformistes salafistes en opposition aux salafistes non-politiques, aux wahhabites et aux salafistes djihadistes.
Tariq Ramadan lui-même s’est revendiqué salafiste, comme le rappelle Caroline Fourest dans son livre Frère Tariq.
Interviewé par Beur FM en novembre 2003, il reconnaît clairement appartenir au réformisme salafiste : « Il y a la tendance réformiste rationaliste et la tendance salafi au sens où le salafi essaie de rester fidèle aux fondements. Je suis de cette tendance- là, c’est-a-dire qu’il y a un certain nombre de principes qui sont pour moi fondamentaux, que je ne veux pas trahir en tant que musulman »[1]. Quelques mois après cet entretien, comme à l’accoutumée, il reviendra sur ses propos lors d’un colloque de l’Unesco.
[1] Cité par Martine Nouaille, « Tariq Ramadan, personnalité influente et controversée », dépêche AFP du 15 novembre 2003.

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