BARIZA KHIARI

Bariza Khiari

05.08.2016La rédaction

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Bariza Khiari est considérée comme une figure importante de l’islam libéral. Elle même se définit comme « farouchement républicaine et laïque, et sereinement musulmane. »

• Avril 2005. Bariza Khiari est reçue, avec plusieurs personnalités  à l’Institut international de la pensée islamique aux Etats-Unis (IIIT). Think tank des Frères musulmans, créé sous les auspices de Youssef Al Qaradawi dont ils traduisent les textes, ils s’attellent à remettre sur le droit chemin les brebis égarées. Ce qu’ils feront quelques années plus tard pour Mohamed Morsi en Egypte et en Malaisie.

• 12 janvier 2011. Suite aux attentats islamistes contre des chrétiens à Bagdad et Alexandrie, Bariza Khiari signe l’appel de Repect Mag déclarant : »ces meurtriers ne sont pas l’islam, et qu’ils ne représentent en rien les musulmans ».

• 23 septembre 2011. Bariza Khiaria est présente à la remise du Prix « Richesse dans la Diversité » décerné par l’ambassade du Qatar.

• 14 novembre 2013. Inaugure le colloque « La République à l’épreuve de l’islam » à l’IRIS, think tank créé par Pascal Boniface.

• 11 décembre 2013. Bariza Khiari reçoit le prix Cojep 2013 de la personnalité politique. Cette organisation regroupant une partie de Turcs alsaciens est surtout connue pour son soutien sans faille de l’AKP et de Recep Erdogan. L’organisation, n’hésite pas à protester  lorsque certains politiques d’origine turque s’avisent de soutenir les manifestants de Taksim. Dans un communiqué du 5 juin 2013, on peut lire : « Cette attitude froisse en outre, la majorité des associations turques de la ville, favorables en très grande majorité au parti de l’AKP et de Recep Erdogan, et qui correspond à une part non négligeable de l’électorat strasbourgeois » La Cojep lutte aussi contre la vilénie de la gauche française au sujet des arméniens : « le PS semble vouloir rester sous l’emprise du discours de la diaspora arménienne de notre pays« .

• 15 février 2015. Maghreb Confidentiel révéle que Bariza Khiari était présente à l’anniversaire de Sihem Souid.

• 1er septembre 2015. Bariza Khiari  défend l’usage du terme « islamophobie » dans les colonnes de Salam News. Elle y voit un synonyme de racisme et de discrimination mais n’évoque à aucun moment l’autre aspect du terme. Son utilisation dans des campagnes violentes visant à éliminer les personnes critiquant l’islamisme.

• 3 février 2016. Intervention lors de la Mission d’information sur la place l’organisation et le financement de l’Islam en France. Bariza Khiari y développe son concept de « analphabètes bilingues ».

• 15 avril 2016. Le journal Marianne liste Bariza Khiari comme une des personnalités des réseaux Macron.

• Avril 2016.  Bariza Khiari  est élue nouvelle présidente de l’Institut des cultures d’islam (ICI). Parmi les premiers invités, figurent les rédacteurs de Téléramadan. Une revue présentée par Bariza Khiari comme magnifique, émouvante et drôle. Pourtant Mehdi Meklat, un des responsables de la revue avait regretté quelques semaines plus tôt qu’on ait pas cassé les genoux d’Alain Finkielkraut à Nuit debout. Autre intervenant de la revue : Medine. L’homme qui voulait « crucifier les laïcards » promoteur de l’association frériste Havre du Savoir qui justifie la discrimination (et même un peu plus) des chiites et des yézidis.

• 31 juillet 2016. Bariza Khiari était une des signataires du texte : « Nous, Français et musulmans, sommes prêts à assumer nos responsabilités » . Le texte commençait par une liste des victimes des attentats depuis janvier 2015 en oubliant les victimes juives de l’Hypercasher. Suite à la polémique Bariza Khiari a déclaré : « Nous, Français et musulmans tenons à dire avec la plus grande clarté que nous ne faisons aucune différence entre les victimes du terrorisme aveugle qui frappe notre nation depuis de nombreux mois.« . En 2012, elle avait clairement invité « les musulmans de France à marquer clairement leur refus de l’antisémitisme, du racisme et des discriminations sous toutes leurs formes« .

• 3 août 2016. Nathalie Goulet, sénatrice lance une campagne pour que Bariza Khiari soit la présidente de la Fondation pour les Oeuvres de l’Islam. Pascal Boniface fait lui aussi un tweet en sa faveur.

Ce article est également disponible en العربية.News

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