Suite aux propos racistes envers des femmes voilées dans le restaurant Le Cénacle, Marwan Muhammad du CCIF a lancé une campagne de cyber-harcèlement et organisé un meeting à la Mosquée de Tremblay.
Son intervention, retransmise en direct, était un appel à se mobiliser politiquement.
« Personne n’a le droit de nous dire comment on doit s’habiller, comment on doit financer les mosquées (…). Et pour ça, il faut se mobiliser politiquement. (…) Etre capable de se mobilier en envoyant 1000 courriers, 2000 courriers, 5000 coups de fil à tel élu dont on considère que le comportement est problématique, c’est une action politique. Une action politique dans le sens noble du terme. (…) Et dans l’ensemble de la palette des actions politiques qui sont possible, que ce soit le vote ou l’adhésion à des associations ou le fait de se mobiliser et se rassembler à endroit, je vais choisir celle avec laquelle je suis en accord et en adéquation, conforme et cohérente avec ma vision de la société, avec mes valeurs, avec mon éthique. (…) Plus on sera efficace et on pèsera politiquement, plus ce sera compliqué pour des élus de nous maltraiter et de nous mettre à l’index. »
Clairement politique, son intervention tombe sous le coup de la loi de 1905.
L’article 26 de loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Eglises et de l’Etat est très claire.
Il est interdit de tenir des réunions politiques dans les locaux servant habituellement à l’exercice d’un culte.

Concernant les propos racistes, une enquête judiciaire a été ouverte ; celle-ci déterminera précisément les circonstances dans lesquelles ces propos ont été tenus et il appartiendra à l’autorité judiciaire, et à elle seule, de lui donner les suites appropriées. Plusieurs démarches sont en cours concernant la tenue d' »un meeting dans un lieu de culte.
Pour en savoir plus sur le CCIF dans Ikhwan.
Ou encore ces articles de décryptage de l’organisation.