Les Indigènes du Service Public (CSOJ, DPDA …)
Comme souvent à Des Paroles et des actes, l’émission politique phare de France 2, un débat entre deux figures bien connues (en l’occurence entre Finkielkraut et Daniel Cohn-Bendit) se poursuit par l’interpellation d’une jeune femme, si possible jeune et jolie, à qui l’on donne la parole depuis le public pour incarner le « peuple ».
David Pujadas insiste pour la présenter comme « apolitique ». Elle-même se dit jeune musulmane « apolitique ». On ne la présente que par son métier : « enseignante ».
On voit bien qu’elle a été choisi aussi pour ses origines. On a l’impression de l’avoir déjà vue, déjà entendue. Ce ton, toujours le même argumentaire : les musulmans sont les premiers touchés par la violence et le racisme (c’est faux, les actes anti-Juifs sont deux fois plus nombreux), et cette « islamophobie » (mot qui confond la critique du fanatisme avec du racisme) serait la faute des « pseudo-intellectuels » et des médias qui parlent de l’Islam… Pas du tout des jihadistes. Le monde à l’envers.
Et personne ne peut le remettre à l’endroit. Car cette jeune femme (venue du peuple apolitique) nie à toute personne n’étant pas musulmane, aux journalistes et clairement aux intellectuels s’appelant Finkielkraut le droit de parler de l’actualité liée à l’Islam (pas facile pour un dialogue). Elle lui ordonne d’ailleurs carrément de se « taire pour le bien de la France ».
Il y a des attentats mais il faut se taire. Il y a des meurtres antisémites mais il faut se taire. Car cela dérange ces jeunes musulmanes « apolitiques »… Tout de même proches du réseau proches des Frères musulmans (fondé par Hassan Al Banna), anti-Charlie et obsédé par les Juifs : les Indigènes de la République et leurs amis… Sureprésentés sur les plateaux de la télévision publique. Mais jamais présentés comme tels.
Si bien que vous avez l’impression, un peu désespérante, que tous les citoyens lambda d’origine arabe sont paranoïaques et racistes. Rassurez-vous, ils sont juste membre d’un groupe qui représente moins d’1% de l’opinion française.
Vous les voyez partout car France 2 et France 3 ont visiblement comme vision des citoyens français d’origine arabe une vision très « Indigène ».


Wiam Berhouma de la Marche (très politique) de la dignité
La jeune femme qui a traité Alain Finkielkraut de « pseudo-intellectuel » avant de lui intimer l’ordre de se taire pour « le bien de la France », n’est pas du tout une « jeune musulmane apolitique » mais la nouvelle égérie de la MAFED. Un Collectif de femmes disant subir le « racisme d’Etat » (c’est précis) et qui sert surtout de paravent aux Indigènes de la république (pro-islamistes, obsédé par les Juifs, et soutenant la résistance armée du Hamas ainsi l’Intifada des couteaux) pour organiser la très politique « Marche de la dignité« .


Wiam Berhouma redit sur son fil tweeter qu’elle n’appartient à aucun groupe. C’est faux. Elle appartient au MAFED. Et elle s’est présentée aux régionales 2015 sur une liste comportant de nombreux autres membres des Indigènes de la République.
Ce n’est pas que toutes les femmes de culture musulmane se ressemblent et sont agressives… Mais France télévisions va les chercher dans les mêmes cercles agressifs et anti-laïques et haineux proches du PIR (le Parti des Indigènes de la République).
Sihame Assbague face à Alain Juppé venait du même cercle
Surprise, la dernière « jeune musulmane apolitique » que vous avez vu interpeller un politique sur le plateau de DPDA venait exactement de la même organisation, la MAFED, proche des Indigènes de la République !
Sihame Assbague présente bien, parle plus calmement. Et pour cause, elle a un bon professeur : Tariq Ramadan, dont elle est très proche. Sur cette photo, elle lui chauffe le pupitre en attendant qu’il prenne la parole contre la politique antiterroriste au meeting de Saint Denis organisé par les Indigènes de la République et leurs amis après les attentats.

Pour mesurer à quel point Sihame Assbague est « apolitique », il suffit de la lire sur twitter. Elle y relaie son maître à penser, Tariq Ramadan, son rappeur préféré (Médine qui veut crucifier les laïques), le Collectif contre l’islamophobie proche d’imams salafistes et prévoit un cortège pour dénoncer les adeptes du « Charlisme » voulant manifester en faveur des réfugiés.




Nacira Guénif-Souilamas : une troisième MAFED à DPDA !


Toujours à DPDA, il y a aussi eu une émission navrante après les attentats, où une chercheuse et une enseignante ont agressé (déjà) Alain Finkielkraut… Il s’agissait de la chercheuse Nacira Guénif-Souilamas (deuxième femme à gauche en partant du drapeau sur la photo ci-dessus) : membre de la MAFED et sociologue des Indigènes de la République !
Ce qui n’a, bien sûr, pas été précisé lors de l’émission, où elle est intervenue comme sociologue spécialiste des questions d’égalité.
Ce soir ou Jamais, la vraie émission du PIR
Mais la vraie émission de Service public au service des Indigènes et de leurs amis, c’est bien sûr « Ce Soir ou jamais » de Frédéric Taddeï.




Quand Taddeï n’invite pas Soral, Dieudonné ou des complotistes Belges antisémites, les sociologues ou militants proches des Indigènes de la République sont régulièrement mis en avant par Ce soir ou jamais, sans être présentés bien sûr. Au téléspectateur de les découvrir dans leur rôle des invités « anti-système » face à des invités établis et connus (si possibles Juifs).
L’animateur se garde de prendre parti. La composition de son plateau suffit : dans la vie, il y a les « systèmes » (si possible Juifs) contre les « anti-systèmes » (si possible antisémites). La recette est bien rôdée et lance régulièrement sur la toile des clashs favorisant ensuite le recrutement des groupes radicaux comme les Indigènes.
Ce n’est étonnant quand on connait l’homme qui conseille souvent les plateaux de Frédéric Taddeï, le parrain de ses enfants, Marc-Edouard Nabe, qui n’écrit jamais un mauvais livre sans parler de « Youtres ». L’homme s’est réjoui des attentats contre ces « traitres » de Charlie Hebdo le 7 janvier 2015. Le voici filmé par ses amis.
Si l’on ajoute que l’autre émission de débat phare de France télévision, On n’est pas couché, a promu pendant des années la rhétorique d’Eric Zemmour, la contribution est complète. Le Service public porte une lourde part de responsabilité dans la détérioration du débat public.
