AMNESTY ET TERRORISME, LIAISONS DANGEREUSES

Amnesty et terrorisme, liaisons dangereuses

23.03.2014 La rédaction

Le retour en prison depuis trois semaines d’un collecteur de fonds au profit des djihadistes syriens a mis en lumière les ambiguïtés de grandes ONG des droits de l’Homme lorsqu’elles parrainent des terroristes présumés.

Elle a donc eu raison. Quatre ans après son éviction de la très sérieuse organisation des droits de l’Homme, Amnesty International, Gita Sahgal (voir encadré) a vu la justice britannique valider ce qu’elle n’a eu de cesse de dénoncer. L’Anglo-Pakistanais, Moazzam Begg, ex-combattant d’Al-Qaïda dans les montagnes de Tora Bora, libéré de Guantanamo en 2005, devenu porte-parole de CagePrisoners (une association de défense des musulmans) indemnisé par les autorités britanniques, a donc été remis derrière les barreaux le 1er mars dernier. L’homme est accusé d’avoir utilisé les fonds récoltés pour financer des groupes terroristes en Syrie. La preuve, selon Gita Sahgal, qu’Amnesty aurait dû prendre ses distances très tôt avec Begg.

L’instrumentalisation d’organisations caritatives ou d’associations qui prétendent défendre les droits de l’Homme, un concept nouveau pour les islamistes? « Pas du tout », rétorque le spécialiste des mouvements djihadistes, Jean-Charles Brizard, qui rappelle à juste titre, que ce modus operandi était prôné déjà dans le texte fondateur des chefs d’Al-Qaida. « S’ils ont, en effet pendant longtemps, et en priorité, privilégié les organisations caritatives pour cacher leurs véritables motifs, les islamistes et en particulier les Frères musulmans ont fait évoluer leurs actions en se servant depuis quelques années d’organisations des droits de l’Homme, plus compatibles avec ce que l’Occident attend ou veut entendre. »

Djihad normal à Bedford
Un fonctionnement de façade qui fonctionne à plein régime, en Angleterre. Comme à Bedford, à 90 kilomètres au nord de Londres. Ce dimanche 16 mars était consacré aux musulmans en prison. CagePrisoners (CAGE) organise la conférence. Celle-ci se tient dans le centre communautaire qui appartient à l’église anglicane All Saints du diocèse de Saint-Alban. Proche de la scène, les chaises occupées par les hommes. Au fond de la salle, celles attribuées aux femmes. Ces dernières sans qu’on leur impose, s’empressent de séparer les deux groupes par de grands panneaux. Puis font immédiatement passer une pétition en faveur de leur héros Moazzam Begg. Elles ne s’aventureront pas dans le carré masculin.

L’auditoire est peu nombreux. Sept femmes pour une vingtaine d’hommes bien barbus. Le discours des imams est de piètre qualité. « Les Anglais se convertissent à tour de bras en prison, affirme l’un d’eux, l’islam est une religion de paix et d’amour, le djihad n’est que le chemin qui mène à Dieu mais si l’islam est attaqué, il est normal qu’un musulman se défende ». Pas de faute dans la rhétorique mais toujours ce discours ambiant et malsain, basé sur une notion martelée et paranoïaque : « On veut la mort de l’islam, il est légitime de riposter ». L’islam qui défend les droits de l’Homme, quoi de plus ordinaire dans une ville presque ordinaire?

Ces petites réunions où, en apparence rien ne se passe ou ne se dit, sont en réalité conduites par de puissantes organisations des droits de l’Homme ayant pignon sur rue et reconnues par leurs homologues occidentales, comme CAGE, en Angleterre ou Al-Karama, en Suisse. Ces deux organisations sont néanmoins et désormais dans l’œil du cyclone. Le Premier ministre britannique David Cameron a crié au loup au mois de décembre dernier et demandé solennellement que les autorités passent au crible les discours de haine relayés par quelques associations et Internet. Il a été entendu puisque Moazzam Begg est a nouveau incarcéré en attente d’un jugement.

Human Rights Watch prend ses distances
En Suisse, le réveil est venu de l’Amérique. En montrant du doigt Al-Karama, le Département du Trésor public américain a fait trembler des associations comme Human Rights Watch (HWR) qui a immédiatement pris ses distances avec Al-Karama. L’association qui comptait encore, il n’y a pas si longtemps, une vingtaine de membres, a vu son personnel diminuer drastiquement. Il est apparu que le directeur était un financier actif d’Al-Qaïda, et que son adjoint était un ancien du Front islamique du salut en Algérie (Fis). Une découverte qui n’en était pas une, puisque les noms de ces hommes figuraient publiquement au conseil d’administration. Il aura fallu l’intervention américaine pour en prendre conscience.

Pour le journaliste et enquêteur algérien Malik Aït-Aoudia, il est clair que la stratégie des islamistes s’adapte en permanence. « Hier c’était le caritatif, aujourd’hui ce sont les droits de l’Homme. Les passerelles entre la confrérie des Frères musulmans et les mouvements salafistes sont en perpétuel mouvement, mais l’objectif reste identique : le califat et armer les djihadistes. » Il y a une semaine, c’est le très sérieux Wall Street Journal qui tirait la sonnette d’alarme en écrivant : « Le problème d’Amnesty International et le Jihad. » L’association, quant à elle, campe sur ses positions et rétorque : « Amnesty se soucie des droits de l’Homme et la souffrance qu’a subie Moazzam Begg relève de notre action ».

Gita Sahgal explique cette alliance avec le diable, comme une impossibilité en Occident de traiter l’islam comme n’importe qu’elle autre religion. « Amnesty réagit au quart de tour pour les chrétiens évangéliques par exemple en Ouganda avec le problème de l’homophobie. C’est comme si ces organisations, Amnesty ou d’autres, se sentaient le devoir de défier leur propre gouvernement sur le terrain des droits de l’Homme dès que l’on aborde l’islam ».

Karen Lajon – Le Journal du Dimanche

http://www.lejdd.fr/International/Amnesty-et-terrorisme-liaisons-dangereuses-658506

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Mourad Dhina “interdit de propagande”

En octobre 2002, le Conseil fédéral a interdit à Mourad Dhina , chef du Bureau exécutif du Front islamique du salut (FIS ) , parti aujourd’hui dissous en Algérie, de faire de la propagande depuis le territoire suisse, de justifier, prôner ou soutenir l’usage de la violence. L’homme avait déposé une demande d’asile en 1995, qui lui a été refusée.

(Le Temps)

Une association féministe lyonnaise contre la venue de Hani Ramadan

Selon l’AFP, l’association féministe lyonnaise, Regards de femmes, a adressé lundi une lettre au ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy, pour lui demander d’interdire l’accès au territoire à l’intellectuel musulman controversé Hani Ramadan.En septembre 2002, Hani Ramadan avait effectivement fait scandale en défendant dans une tribune publiée dans Le Monde l’application de la charia et la lapidation des femmes adultères. Il avait été ensuite licencié de son poste d’enseignant de Français par le gouvernement genevois pour propos « contraires aux valeurs démocratiques et aux objectifs de l’école publique »Il doit intervenir prochainement à Lyon pour donner des cours en « sciences islamiques » au sein d’un centre de formation fondé par l’Union des Jeunes musulmans (UJM).Selon le site internet de l’UJM, il doit encadrer cinq séances de travaux dirigés, dont la première, consacrée à « la foi musulmane et aux noms divins », aura lieu le 14 octobre.Or, selon Regards de Femmes, les propos de Hani Ramadan « légitiment les violences envers les femmes et diffusent l’homophobie ». L’association a transmis à M. Sarkozy une pétition, signée par cent personnes, parmi lesquelles les anciennes ministres Yvette Roudy et Corinne Lepage, pour demander son interdiction d’entrée en France.

Les Frères musulmans veulent percer

DANS CE REPORTAGE RÉALISÉ PAR AGNÈS ROTIVEL EN 2005, UN MILITANT DES FRÈRES EXPLIQUE SON PROJET D’ETAT ISLAMIQUE.<BR /> « ON N’EST PAS ENCORE PRÊTS. IL FAUT D’ABORD PASSER PAR UN CHANGEMENT. CE SERA LE PREMIER PAS VERS L’INSTAURATION D’UN ÉTAT ISLAMIQUE »

En Egypte, à l’occasion des élections qui commencent mercredi 9 novembre, le pouvoir a laissé une certaine liberté de manoeuvre aux Frères musulmans

La salle d’attente du dispensaire des Frères musulmans à Chibine-Al-Kom est encore à moitié vide. Deux femmes sont assises sur des chaises en plastique bleu et attendent l’arrivée des médecins. Au bout de la pièce, un jeune garçon, accroupi sur un tapis, lit à voix haute le Coran alors que de la rue monte le bruit assourdissant des camions jetés à pleine vitesse sur la route principale qui traverse la ville. La plupart des spécialités médicales sont représentées dans ce petit établissement où pauvres et moins pauvres, sympathisants des Frères musulmans, viennent se faire soigner.« La clinique fait partie d’une institution qui regroupe aussi une école », explique Mohammed Bachr, l’un des directeurs de l’institution locale des Frères musulmans. Costume gris clair, cravate assortie, il s’exprime en anglais. En 1984, il a fait ses études d’ingénieur à l’université d’État du Colorado, aux États-Unis, tout en continuant ses activités de militant au sein de la Société musulmane américaine, antenne des Frères musulmans outre Atlantique. Il est aujourd’hui professeur à l’université du gouvernorat de Monofeya, et surtout secrétaire général du syndicat des ingénieurs en Égypte et de la même organisation au niveau du monde islamique. « Les médecins font du bénévolat. Ils donnent leur temps et leur argent pour soigner les pauvres de la ville », dit-il alors que la salle d’attente se remplit de mères de famille et de leurs enfants.Avec plus de trois millions d’habitants, le gouvernorat de Monofeya, qui abrite la ville de Chibine-Al-Kom, est l’un des plus pauvres d’Égypte, selon Mohammed Bachr. Comme dans tout le pays, les Frères musulmans, une organisation tolérée par le pouvoir, sont très implantés dans la vie sociale, économique et politique locale. Adoptant une stratégie pragmatique, ils ont tissé un réseau de solidarité, avec principalement des dispensaires et des écoles. Dehors, sur le trottoir, des élèves en uniforme distribuent à la sortie de l’école des publicités pour un magasin appartenant aux Frères musulmans où l’on peut acheter à bas prix chaussures et vêtements de sport.Dans cette partie de la ville, les murs sont couverts du portrait de Mohammed Bachr, candidat aux élections législatives qui se dérouleront pendant un mois à partir d’aujourd’hui. Il fait face à un nom de poids, celui d’Amine Moubarak, cousin du président égyptien. Le combat ne lui fait pas peur. « Il est temps que le PND (Parti national démocratique du président Moubarak) laisse la place, après trente années de pouvoir », dit-il. À 54 ans, cette élection est comme un défi qu’il se sent tout à fait prêt à relever. D’autant que, dit-il, « j’ai cette fois un peu plus confiance dans le PND pour qu’il nous laisse aller jusqu’au bout du processus électoral ». Et ce, malgré la tentative de dernière minute d’Amine Moubarak de faire annuler sa candidature au motif qu’en 1991 il a fait de la prison avec d’autres chefs des Frères musulmans.Pour la première fois, le pouvoir égyptien laisse les candidats de cette organisation mener campagne dans un climat de tolérance. Une stratégie inhabituelle en Égypte où, en 2000, juste avant les élections parlementaires, près de 6 000 Frères musulmans avaient été arrêtés. En 1995, beaucoup de leurs leaders avaient été jugés par des tribunaux militaires. L’un d’eux (voir entretien ci-dessous) le reconnaît volontiers : « Pour une fois, l’attitude du pouvoir nous donne le moyen d’exister en tant que tels », admet le secrétaire général du mouvement, Mohammed Habib. « Nous avons pu organiser des meetings, des rencontres et coller nos affiches », souligne Mohammed Bachr.Leur slogan traditionnel, « L’islam est la solution », est complété par un second, plus important aux yeux de Mohammed Bachr : « Ensemble pour la réforme ». « Nous avons besoin d’autres visages », explique-t-il. Mais pas de révolution. L’État islamique ? « On n’est pas encore prêts. Il faut d’abord passer par un changement. Ce sera le premier pas vers l’instauration d’un État islamique », dit-il.Si le pouvoir a fait un pas en direction des Frères musulmans, eux aussi ont modifié leur stratégie politique. « Il suffit pour s’en convaincre d’un regard rapide sur le contenu des questions orales posées par les députés Frères musulmans durant la dernière législature. Il témoigne d’une focalisation sur les sujets d’actualité, politiques, économiques ou sociaux, bien plus que sur les sujets touchant à la moralité et à la religion, explique Jean-Noël Ferrié, chercheur au Centre d’études et de documentation juridique et sociale (Cedej) au Caire. Ils sont probablement entrés dans un processus d’intégration faisant d’eux – et tout d’abord à leurs propres yeux – un parti d’opposition, là où ils avaient longtemps voulu être un parti d’objection religieuse. Cependant, il ne faut pas surestimer leur potentiel en termes de voix. Il n’est pas sûr qu’ils représentent une majorité et ils le savent. »La plupart des Égyptiens semblent d’ailleurs loin des débats politiques. « Je voterai pour celui qui me donnera un bon travail, bien payé, pour que je puisse faire vivre ma famille », affirme Ali, jeune mécanicien du garage agricole en plein centre-ville de Chibine-Al-Kom. Le propriétaire d’un magasin d’électroménager, un peu plus loin dans la rue, votera, lui, pour Mohammed Bachr. « Il faut essayer de nouvelles personnes. La vie est dure et nous avons besoin d’argent pour élever nos enfants. Peut-être que les Frères musulmans feront mieux que les autres ! » Dans l’ambiance chaotique de la gare routière, au milieu des vendeurs de fruits et légumes et des passagers en transit avec leurs paquets, un groupe d’hommes discute bruyamment des élections. Look de caïd aux cheveux gominés, veste couleur caramel et pantalon beige, Habib travaille dans la construction mécanique en Arabie saoudite. « Je suis en vacances, ce qui tombe bien, parce que je vais voter. » Son candidat ? « Un petit indépendant pas très connu. » Avec sa voix de tribun, il harangue la foule : « On a besoin de sang neuf et d’une vraie démocratie », clame-t-il. Assis sur le trottoir d’en face, Ahmed, 20 ans, fume nonchalamment une cigarette. Lui, il votera surtout pour celui qui lui donnera un emploi dans l’administration. « On n’est pas très bien payés, mais, au moins, on a la sécurité de l’emploi, une couverture sociale, et le temps d’avoir un deuxième travail. »

ROTIVEL Agnès

La Croix

«Mieux vaut les associer que les écarter»

Franck Frégosi, chercheur au CNRS s’exprime sur l’UOIF. Il ne nie pas leur affiliation aux Frères musulmans mais pense qu’il vaut mieux les intégrer.

«L’UOIF est incontestablement le représentant des Frères musulmans en France. Elle incarne le canal historique de cette mouvance, même si, aujourd’hui, ses dirigeants veulent faire oublier cette filiation embarrassante. La mise en place du Conseil français du culte musulman, en mai 2003, a largement profité à l’UOIF: ses dirigeants sont devenus des interlocuteurs directs des pouvoirs publics. Ils ont acquis une forme de légitimité. Mais il valait mieux les associer à ce processus de consultation que de les en écarter. Désormais, ils n’ont plus le loisir de critiquer en permanence la gestion de l’islam en France: ils sont partie prenante à celle-ci. Ils ont les mains dans le cambouis.

L’UOIF fonctionne comme un lobby religieux qui veut peser dans le débat social. C’est en quelque sorte une grande mutuelle islamique, qui cherche à fédérer des exigences spirituelles et des revendications plus politiques. Actuellement, par l’entremise de Fouad Alaoui, son secrétaire général, c’est l’aile politique qui tient les rênes. On est en droit de leur demander ce qu’ils ont derrière la tête. Mais je crois que, confrontée à la réalité et à l’exercice du pouvoir au sein du CFCM, l’UOIF va se notabiliser. Ses responsables vont en tout cas se trouver face à une contradiction: donner des gages de respectabilité sans se couper d’une base militante qui n’est pas forcément prête à faire des concessions, notamment sur la question du voile.»

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/religion/la-face-cachee-de-l-uoif_486103.html#3pX74zTZouTvU0lf.99

L’UOIF demande à France 2 de déprogrammer un reportage sur Tariq Ramadan

L’Union des organisations islamiques de France (UOIF) a demandé samedi à France 2 de déprogrammer un reportage « aux allures de procès d’intention » sur l’intellectuel suisse musulman Tariq Ramadan que la chaîne française s’apprête à diffuser jeudi 2 décembre.

Dans un communiqué, l’UOIF souligne que ce reportage est « réalisé par Mohamed Sifaoui, connu pour son hostilité contre les symboles de la pratique musulmane ». Selon l’UOIF, le même reportage a été déprogrammé le 24 septembre dernier par la Télévision suisse romande (TSR), à laquelle il avait été préalablement proposé, « au regard du manque d’objectivité qui a guidé son réalisateur ».

« L’UOIF dénonce et condamne cette campagne de dénigrement cautionnée et portée aujourd’hui par une chaîne publique dont la mission d’information est compromise par la diffusion de ce reportage aux allures de procès d’intention », selon le texte.

« L’UOIF demande donc, au nom de la déontologie qui a guidé la TSR dans sa décision, la déprogrammation de ce sujet et d’encourager par ce geste la rigueur journalistique dans la recherche de la vérité », conclut le communiqué.

PARIS, 27 nov 2004 (AFP) © 2004 AFP Médias-islam

Moumen Diouri au sujet de Tariq Ramadan

LE REPORTER a publié un entretien exclusif avec Moumen DiouriL’opposant Moumen Diouri parle de son retour, de l’Istiqlal, des islamistes, des Algériens, du Sahara Moumen Diouri revient au Maroc. Son passeport lui a été remis en France, pays où il vit en exil depuis 1971. Moumen Diouri, c’est cet homme qui occupe la tête de liste des opposants marocains. Et pour cause ! Son opposition au régime de son pays a duré les 4 décennies qu’a duré le règne de Feu SM Hassan II« Mon retour est prévu pour la 3ème ou la 4ème semaine du mois de novembre (…)Je ne reviendrai jamais à la politique. C’est un point de vue qui est irrévocable (…)J’ai de la sympathie pour les mouvements islamistes. Tous, sans exception (…)J’ai suivi par exemple Tarik Ramadan qui a fait un travail magnifique. Et quand on voit aujourd’hui comment on traite Tarik Ramadan : comme un extrémiste et un terroriste (…)Je ne suis pas d’accord du tout avec ceux qui utilisent les armes ou la lutte armée dans un pays musulman et entre musulmans (…)Je me sens très proche d’Al Adl Wal Ihsan du PJD (…)Il y a le problème du Sahara qui fait obstacle au projet maghrébin. Je dirai ce que j’en pense quand je serai au Maroc. Les Sahraouis ne sont que des Maghrébins. Ils sont marocains et il faut envisager les choses autrement, ne plus les considérer comme des mercenaires »[28/09/2004]