ANTIRACISME » ISLAMISTE À DECINES

"Antiracisme" islamiste à Decines

“Antiracisme” islamiste à Decines

28.11.2016La rédaction

Le 3 décembre, à Décines dans la banlieue Lyonnaise, les islamistes du CCIF se retrouveront pour « des assises contre l’islamophobie » dans des locaux diplomatiques de l’ambassade de Turquie sous l’égide de son ministère des Affaires religieuses et de son organisation officielle DITIB ( Diyanet Işleri Türk-Islam Birliği à savoir Union des Affaires Culturelles Turco-Islamiques).

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Comment ose-t-il, le CCIF, se présenter comme le chantre de la liberté des femmes. Quelle funeste audace de s’accaparer l’antiracisme et le féminisme pour finalement le liquider. Où sont-ils quand les hommes et les femmes se lèvent pour faire obstacle à cette loi qui a failli légaliser le viol des fillettes.

Ils se réunissent chez des activistes islamistes qui soutiennent le régime qui a souhaité promulguer cette loi. Chez ces tortionnaires qui emprisonnent et purge à tour de bras.

Quand le CCIF pourfend l’Etat d’urgence Français, sa police et sa Justice, elle noue franchement camaraderie avec le régime de Recep  Tayyip Erdogan.

L’Etat d’urgence décrété par le Président Turc suite au soulèvement d’une partie de l’armée ne dérange nullement le CCIF qui préfère s’en prendre à celui de notre pays, promulgué à la suite des attentats du 13 novembre. Pourtant, la France n’a enterrée ni les droits de l’Homme ni les droits des femmes.

La machine d’exception Turque peut donc compter sur nos islamistes pour collaborer avec les siens.

Ces « Assises contre l’islamophobie », organisées notamment par le CCIF sont soutenues par tout ce que l’AKP (parti islamiste au pouvoir en Turquie) dispose comme instruments pour contrôler et se renforcer auprès de sa diaspora. Ils ne s’en cachent d’ailleurs pas.

Par exemple MUSIAD « MUSIulman Is Adamlari Dernegi », littéralement « Association des hommes d’affaires indépendants ». Au même titre que l’AKP est à la politique l’organe islamiste d’Erdogan, MUSIAD est à l’économie au service de son projet politico-religieux.

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Exhibé comme une star sur leur tract des « assises », Bayram Celik est un chef d’entreprise lyonnais engagé… « Notre but Allah, notre guide le messager de Dieu, notre Constitution le Coran », promeut-il sur sa page Facebook avec un homme lourdement armé. Le slogan de la confrérie des « Frères musulmans ». Quelle étrange organisation patronale…

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Soutenu aussi par le Conseil de la Jeunesse Pluriculturel (COJEP), association d’étudiants Turcs au service de l’homme fort d’Ankara sur le territoire Européen et qui distribue bons ou mauvais points à certains « leaders d’opinions » Français.

Evidemment les bons points sont décernés par le Cojep aux soutiens de la confrérie des Frères, de Tariq Ramadan, et évidemment de l’AKP.

Entre autre, Bariza Khiari sénatrice de Paris, Marwan MuhammadRokhaya Diallo et bien sûr Edwy Plenel sont auréolés pour tant et tant de services rendus à la cause islamiste sous couvert de lutte contre « l’islamophobie ».

Pour le Cojep, Harlem Désir et Jean-Christophe Cambadélis, eux, sont relégués à des rôles de suppôts de l’Arménie.

L’AFD International France (Alliance for Freedom and Dignity) est aussi de la partie. Comment ne pourrait-elle pas l’être, surtout en compagnie de Ismahane Chouder. Celle-ci multiplie les casquettes pour imposer son hijab militant. Elle rêve aussi d’instaurer une République islamique au Maroc, son pays d’origine.

Pour l’AFD, l’antiracisme passe par le copinage islamiste et c’est assez crânement qu’ils s’affichent avec Tariq Ramadan. Leur boussole n’est pas les droits de l’Homme mais le droit des islamistes à contester les lois Républicaines. Comme ils l’expliquent sur leur site, quand « l’opinion internationale » fustige les lois laïques de notre pays, c’est sur les mobilisations des islamistes radicaux à travers le monde qu’ils font référence. Pas sur les arrêts de la Cour Européenne des droits de l’Homme jugeant conforme la loi interdisant les signes religieux à l’école.

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Eux non plus ne pipent mot sur le régime de répression tout azimut qui se déroule en Turquie tous les jours. Non, leur cause antiraciste à eux c’est le droit des femmes qui veulent adopter l’uniforme intégriste.

Tous sont aux abonnés absents quand l’Etat Turc purge des milliers de fonctionnaires, emprisonne les élus qui s’opposent, traque la population et les journalistes récalcitrants.

Ils n’ont rien dit et le 3 décembre, ils ne diront rien à ces complices d’Erdogan concernant le sort des fillettes, qui pour cette fois, ont été épargné grâce aux mobilisations qui ont empêché l’adoption de la loi qui voulait amnistier les auteurs de viol sur elles si elles devenaient leurs épouses.

Les Arabes, les Berbères, les Turcs, les Kurdes, les musulmans laïques et progressistes savent que l’internationale islamiste n’a qu’un seul but : celui d’instrumentaliser nos libertés pour tous nous en priver.  Car l’antiracisme islamiste c’est comme le féminisme salafiste, ça n’existe pas.

Mais il semblerait que la petite ville de Décines soit devenue leur petite Mecque où ils peuvent tout se permettre. En territoire diplomatique, tout comme dans les équipements publics qu’ils occupent régulièrement.

Nasser Ramdane Ferradj porte-parole et Ergün Toparslan du collectif « ils n’auront pas notre silence complice – les islamistes »NewsTribune

CONFÉRENCE EUROPÉO-TURQUE SUR L' »ISLAMOPHOBIE » À SARAJEVO

Conférence européo-turque sur l’”islamophobie” à Sarajevo

06.07.2016Carla Parisi

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Un « Premier Sommet Européen sur l’Islamophobie » a eu lieu à Sarajevo du 24 au 26 juin 2016. Malgré le titre « conférence européenne », la rencontre était surtout une l’initiative du think-tank turc SETA (Fondation pour la recherche politique, économique et sociale).

Seta est un think tank gravitant autour de l’AKP. La SETA, a été mise en place sous la tutelle du Ministère des Affaires Etrangères, qui finance les projets de recherche et les nominations. Appelés « Instituts de Recherche Stratégique » (stratejik düşünce kuruluşu), ces think-tank font le relais entre l’AKP de Recep Tayyip Erdogan et le milieu universitaire, en circuit quasi-fermé. Le Monde diplomatique s’était félicité en 2010 de la présence d’un tel maillage du milieu intellectuel et politique et avait même osé un titre : « Les think tanks turcs, agents du changement ». Tout un programme.

Gilles Kepel a qualifié la SETA de « boîte à idées d’Ahmet Davutoglu ». Universitaire, ancien premier ministre, ancien ministre des Affaires Etrangères turc, ancien patron de l’AKP il est considéré comme le penseur de la « profondeur stratégique » de la Turquie post-kémaliste de l’AKP ».

La SETA possède une antenne à Washington. La Seta y fait du lobbying, invite des militants de l’association controversée CAIR. Ou même Dalia Mogahed. Un lobbying qui a du succès puisque les responsables de cette Fondation sont invités sur des chaines internationales sans que soit systématiquement rappellé pour qui il font du lobbying. Sur France 24, le 7 octobre 2014 Kadir Ustun était invité à parler de Kobane ! La SETA a conservé son implantation au Caire. Elle considère le maréchal Al-Sissi comme illégitime, et fait l’éloge de l’ancien président Morsi.

La SETA a présenté au Parlement Européen en mai dernier un rapport sur l’ « Islamophobie en Europe » portant sur l’année 2015. Le rapport de 600 pages a été rédigé par Farid Hafez, chercheur de l’université de Salzbourg, et Enes Bayrakli, responsable de département à l’université germano-turque d’Istanbul. Plusieurs rédacteurs se sont chargés des parties nationales. Des « universitaires extraordinaires » selon les mots du Think Tank. On noter Olivier Esteves, Agrégé d’Anglais, qui a rédigé la partie consacrée à la France.

La partie anglaise a elle été rédigée par Arzu Merali. Elle est une des contributrice de l’ Islamic Human Rights Commission, la maison mère pro-khomeiniste qui a diffusé le terme confus en Grande Bretagne. En 2015, Islamic Human Rights Commission a trouvé pertinent de remette à Charlie Hebdo le prix de l’islamophobe de l’année.

Une cinquantaine de personnalités politiques, n’ont pas du tout été gênés de participer à un forum organisé par un think tank de L’AKP. Parmi eux Bernard Kouchner, José Luis Zapatero, Jack Straw et Mustapha Chérif ancien ministre algérien de l’Enseignement supérieur.

Que nous dit ce rapport ?

Au delà d’un paragraphe sur la montée du Front National et le danger qu’il représente, ou sur les quelques odieux cas de racisme décrit, le reste du rapport est édifiant.

Le rapport reprend tout d’abord les chiffres peu fiables du CCIF concernant les cas d’ « islamophobie » en France. Plusieurs observateurs ont à de nombreuses reprises signalé les erreurs, les approximations et les affabulations des chiffres du CCIF. Comme l’histoire tragique d’un musulman assassiné. Un crime islamophobe d’après le CCIF qui oubliera tout simplement que cet homme assassiné est certes musulman mais qu’il est assassiné par un autre musulman dans une affaire de règlement de comptes et de stupéfiants. (Pour en savoir plus voir IciIciIci, et Ici.)

La partie française du rapport met en accusation ceux qui ceux qui refusent d’utiliser le terme « islamophobie » pour décrire le racisme anti-musulmans : Manuel Valls, Caroline Fourest ou encore… Charb.

S’ensuivent des interviews de personnalités membres ou proches des Frères musulmans : des membres d’Etudiants Musulmans de France, du CCIF, du lycée musulman Averroès de Lille…

La laïcité est plusieurs fois décrédibilisée : « la laïcité sert souvent à légitimer une respectable forme d’hostilité anti-musulmans ».

Le journal Charlie Hebdo est à nouveau pointé du doigt, avec la même rhétorique qui a conduit au pire : les assassinats de Charb, Cabu, Bernard Maris… ont « provoqué des conditions difficiles pour les musulmans pour exprimer à la fois leur détestation des attaques mortelles ainsi que leur distance critique envers Charlie Hebdo qui a largement flatté et attisé des préjudices islamophobes dans la société française et européenne ».

Le slogan « Je suis Charlie » fait également partie du rapport contre l’ « islamophobie ». Emmannuel Todd aurait même eu le tord de le renforcer…

Plusieurs livres sont qualifiés d’ « islamophobes », avec au coté d’Eric Zemmour, les ouvrages d’Alain Finkielkraut, Michel Houellebecq ou Isabelle Kersimon. Au contraire, le livre d’Edwy Plenel, Pour Les Musulmans, est salué.

Le rapport est également critique envers le CFCM et Anouar Kbibech qui a déclaré au gouvernement que le CFCM allait « certifier les imams pour qu’ils ne donnent que des sermons de paix, et non-radicaux ».

La conclusion est attendue : finalement, les « voies de la radicalisation » sont les « prisons surpeuplées, le faible niveau académique, les discrimination dans le monde du travail, ou comme le dit Olivier Roy, un environnement où la seule cause romantique est le djihad »… mais au lieu de ça le gouvernement fait du seul problème « l’Islam, via les imams radicaux, les mosquées qui ont des choses à cacher, ou les musulmans médiatiques qui ont du mal à embrasser la laïcité ». Jamais l’idéologie islamiste, la propagande religieuse, ne sont mis en cause : « le manque de causes politiques et le déclin de la foi expliquent que François ou Marie embrassent le djihadisme ».

La conférence de Sarajevo a donc été l’occasion de reprendre les éléments de langage anti-laïcs de ce rapport.

Yasser Louati, porte-parole du CCIF pour l’année 2015, a pris la parole pour démontrer via un tableau la « Guerre institutionnelle de la France envers ses citoyens de confession musulmane ». Une hallucinante liste dans laquelle on trouve mêlé des lois qui viennent de l’état et qui concernent juifs, chrétiens et musulmans comme visant uniquement les musulmans. Ou des affaires provoquées par une revendication communautaire. Ou même un débat.

Nu besoin de décrire la mauvaise foi de cette liste, mêlant Charte de la laïcité, crèche privée, voile intégral… et dont les effets législatifs concernent toutes les religions.

Devant un auditoire international, le ton est volontairement catastrophé :

− « voici ce qui est en train d’arriver aux français de confession musulmane au XXIème siècle, une série de mesures prises pas les institutions, l’État lui-même, pour rendre acceptable le fait de toucher a la constitution pour cibler les musulmans ».

− « on a transformé la laïcité pour en faire un outil de stigmatisation et de ciblage des musulmans, en appliquant l’obligation de neutralité religieuse aux citoyens,(…) c’est comme si on vous disait par exemple : vous avez votre liberté d’expression, très bien, mais à la maison »

− « une série d’abus ciblant spécifiquement les jeunes filles de confession musulmane »

− « nous venons de recevoir un nouveau projet de loi pour contrôler de manière plus sévère l’émergence d’écoles privées ». A noter que Yasser Louati rejoint ici le seul parti politique vent debout à s’opposer au projet de loi, qui est le Parti Chrétien Démocrate de Christine Boutin.

− « ce qui est en train de se passer, c’est ce que j’appelle une Résistance des français de confession musulmane »

Yasser Louati présente ensuite, selon ses termes, « plusieurs histoire (de réussite) qui ont fait la Une en France » :

− « Wahiba », une jeune entrepreneuse, a qui un chef d’entreprise aurait dit: « avec ce bout de tissu sur ta tête, nous ne t’embaucherons pas, nous embaucherons des LBGT, des transsexuels, tout autre être humain, mais pas toi ».

− En recherchant sur Internet, il s’agirait de Wahiba Khallouki, qui a tweeté en réponse à une journaliste d’Orient XXI, Warda Mohamed : « Le recruteur d’une célèbre agence m’a dit de me réorienter parce qu’un transsexuel avait plus de chances que moi ».

− « Al Kanz : célèbre bloguer, un des plus influents de twitter, avant gardiste qui donne le la, quand il tape quelque chose, tout le monde suit ».

− Ah bon. Intéressant, pour un blogeur salafiste.

− « Le Lycée Averroès, premier lycée confessionnel musulman de France, meilleur de France, meilleures notes au bacs chaque année scolaire ».

− Yasser Louati oublie que le Lycée Averroès a quitté le top 100 depuis plusieurs années, et qu’il est classé 258ème en 2016.

− « Les coalitions pour faire face à l ‘état d’urgence en France »,

− où « la communauté musulmane a été traitée par le gouvernement comme l’ennemi intime », comme « lorsque Valls dit plusieurs mois avant le 13 novembre : ‘nous menons une guerre contre un ennemi invisible, un ennemi interne’. L’état d’urgence décrété après le 13 novembre est un projet qui avait déjà été écrit quelques mois avant même les attaques de novembre 2015 ». Preuve irréfutable, bien que complotiste, pour Yasser Louati.

− La suite est explicite : « la coalition a gagné, notre victoire majeure a été d’harceler les membres du parlement, harceler les médias, travailler avec la CNCDH ». Yasser Louati avoue que c’est « première victoire, d’une convergence d’associations non musulmanes et musulmanes travaillant ensemble ». Le CCIF tente depuis plusieurs mois d’associer la lutte contre l’ « islamophobie » à des luttes sociales, sous couvert de « convergence de lutte », comme lors de sa présence à Nuit Debout contre la Loi Travail.

− Yasser Louati affirme enfin : « Le gouvernement français a dit : nous allons nous retirer de la Convention Européenne des droits de l’homme ». Il déforme une fois de plus la réalité. L’article 15 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme prévoit de déroger à certains droits en cas de danger public menaçant la vie de la nation, la France a donc fait une demande officielle au vu des attaques terroristes, tel que le prévoit le droit, sans se retirer de la Convention.

Yasser Louati dit rapporter les paroles d’une rédaction d’un journal majeur : « nous avons des ordres clairs, ne pas critiquer l’état d’urgence en France ».

Il compare la France aux pires régimes dictatoriaux sanguinaires : « le guide du ministère des affaires étrangères, 10 Idées Reçues sur la France, l’Islam et les musulmans, ça m’a rappelé la propagande de l’ère soviétique ou de l’Afrique du Sud pendant l’apartheid »

Pour l’ancien porte-parole du CCIF, la France « fabrique l’ennemi interne », comme en 2003 « pour faire passer lois régimes de retraites », ou actuellement pour « faire passer l’état d’urgence ». Les musulmans seraient donc « le baromètre de la démocratie et de l’état de droit dans les « démocraties » occidentales ».

Il conclue sur son plan d’action :

− 1) faire parler les victimes

− 2) faire du lobbying (UN, EU, Conseil européen, OSCE, association non musulmanes, réseaux sociaux, médias)… pour « ridiculisez votre pays face à l’opinion internationale »

− 3) éduquer (fonctionnaires, journalistes, événement public…) et investir les médias.

Le mot de la fin revient à Haroon Moghul : « les efforts contre l’islamophobie sont essentiels pour les efforts contre l’extrémisme. » Au moins tout le monde est prévenu.

Carla Parisi

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Prix Cojep 2011

La Cojep, une organisation proche de l’AKP d’Erdogan et regroupant une partie des Turcs alsaciens distribue chaque année une série de prix. En 2011, ils ont été attribués à :

  • Prix « Soutien à la Société Civile » : Feyzullah KIYIKLIK
    Parlementaire Turc AKP
  • «Prix « Special COJEP » : Famille de Gizem DOGAN
    Victime de l’attaque terroriste d’Utoya – Norvège
  • Prix « Dialogue İnterculturel » : Kamel MEZITI
    Historien,  auteur du Dictionnaire de l’islamophobie
  • Prix « Engagement Humanitaire » : Kerem KINIK
    Vice-Président de l’ONG « Doctors Worldwide »
  • Prix « Citoyenneté Européenne » : Philippe LE GUEN
    Directeur de l’Association de Jean Monnet
  • Prix « Vivre Ensemble » : Lord Nazir AHMET
    Parlementaire Britannique
  • Prix « Personnalité Politique » : Mevlüt ÇAVUŞOĞLU
    Président de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe. Confondateur de l’AKP.
  • Prix « Lutte Contre le Racisme et le Discriminations » : Rokhaya DIALLO
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