DES PARTISANS DE DAESH À BRUXELLES

Des partisans de DAESH à Bruxelles

18.11.2015 La rédaction

Des observateurs ont été surpris par la présence de terroristes dans la capitale de l’Union Européenne. Pourtant ceux-ci n’agissent pas en cachette.

Dans ces images tournées il y a quelques mois, des sympathisants de Daesh prêtent allégeance au Calife au cœur de Bruxelles.

Le reportage est en arabe mais les jeunes intégristes s’expriment en français.

Et sur Facebook :

MANIFESTATION PRO-HAMAS À PARIS

Manifestation pro-Hamas à Paris

24.10.2015 Carla Parisi

Le 24 octobre 2015, une manifestation »pour » la Palestine a eu lieu à Paris. On pouvait y voir des « rabia« , symboles de la solidarité avec les Frères musulmans et des portraits de Morsi. On y a réclamé « des armes » pour le Hamas, expliqué que Sissi voulait noyer Gaza d’après une idée de Mahmoud Abbas.

Images Carla Parisi

SID AHMED GHLAM ENSEIGNAIT DANS UNE MOSQUÉE DE L’UOIF

Sid Ahmed Ghlam enseignait dans une mosquée de l’UOIF

24.04.2015 La rédaction

La sœur de Sid Ahmed Ghlam, Hind, a décrit sur BFM TV son frère comme souriant. Pour le dédouaner, elle explique que son frère enseignait l’arabe dans la mosquée El-Fath de Saint Dizier. Peu de médias ont noté que la mosquée El-Fath est une mosquée de l’UOIF, une organisation considérée comme terroriste au Emirats Arabes Unis.

« Mon frère n’a jamais été un extrémiste de l’islam. Il a toujours été droit. Il donnait des cours de langue arabe aux hommes et moi aux femmes, à la grande mosquée El-Fath [de Saint-Dizier] »,

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AU COEUR DE L’UOIF

Au coeur de l’UOIF

05.04.2015 Soufiane Zitouni

En avril 2015, alors que le congrès annuel de l’Union des organisations islamiques de France s’ouvre, vendredi, au Bourget autour du thème « Mohammed, prophète de miséricorde et de paix », l’organisation vit, elle, des tensions en son sein. Deux de ses anciens membres, leaders d’associations de jeunes musulmans en France pointent les dérives islamistes. Enquête des reporters de France 24, Alexandra RENARD  et  Roméo LANGLOIS

Pour voir la vidéo

L’Union des organisations islamiques de France (UOIF), qui revendique plus de 250 associations membres en France, est l’une des principales organisations structurant le paysage musulman français, mais de plus en plus de voix dissonantes en son sein se font entendre. À l’instar de deux de ses anciens membres, leaders d’associations de jeunes musulmans en France, qui pointent les dérives islamistes de l’UOIF.

Si ses représentants revendiquent une pensée conforme à l’islam, dans le respect du cadre républicain français, ses détracteurs assurent que l’organisation est la vitrine des Frères musulmans en France. Membre du Conseil français du culte musulman (CFCM), cet acteur majeur de l’islam en France a traversé plusieurs crises, à commencer par son référencement comme « organisation terroriste »par les Émirats arabes unis en novembre 2014, aux côtés de 81 autres groupes ou organisations, dont Al-Qaïda, l’organisation de l’État islamique, les Shebab somaliens ou encore Boko Haram… L’UOIF a déploré une qualification « aussi insultante que ridicule », qui porte atteinte aux musulmans de France.

Quelques mois plus tard, en février 2015, c’est le lycée musulman Averroès de Lille – lié à l’UOIF –, qui a été la cible des critiques. Dans une tribune publiée dans « Libération », un professeur de philosophie démissionnaire dénonce « une conception de l’islam qui n’est autre que l’islamisme », ainsi que l’antisémitisme culturel des élèves. Le directeur de l’établissement scolaire a porté plainte pour diffamation.

Enfin, au lendemain des attentats de Paris, le Premier ministre Manuel Valls, en appelait à « combattre le discours des Frères musulmans dans notre pays », ce qui avait été perçu comme une déclaration visant l’UOIF en France.

L’organisation est-elle une menace pour la République française ou œuvre-t-elle pour le mieux vivre ensemble ? Nos reporters ont mené l’enquête à Paris, Lille et Nantes. Ils ont rencontré le président de l’UOIF, Amar Lasfar, mais aussi d’anciens membres, qui pointent ouvertement les dérives islamistes de l’organisation.

Par Alexandra RENARD , Roméo LANGLOIS

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LE DÉPUTÉ DU HAMAS MARWAN ABU RAS : LES COMPLOTS ET LA PERFIDIE DES JUIFS ONT CONDUIT À L’HOLOCAUSTE

Le député du Hamas Marwan Abu Ras : Les complots et la perfidie des Juifs ont conduit à l’Holocauste

16.02.2015 La rédaction

Dans un discours, le député du Hamas Marwan Abu Ras accuse l’Occident de fournir des armes à Israël pour expier le crime de l’Holocauste. « Ce sont les complots et la perfidie des Juifs qui les ont menés à être brûlés. Leur duperie et leurs actes contre l’humanité les ont menés à être brûlés », a-t-il affirmé dans un discours diffusé sur la chaîne télévisée du Hamas Al-Aqsa, le 23 janvier 2015.

Extraits :

Marwan Abu Ras : La France, qui dirige les attaques contre le Prophète Mahomet à notre époque, envoie des milliers de tonnes d’obus [à Israël]. L’Allemagne, qui veut faire amende honorable pour ses péchés historiques envers les Juifs, le fait à nos dépens, comme si, à travers nous, elle expiait ses péchés contre les Juifs.

En quoi est-ce notre faute ? Qu’avions-nous à voir avec votre crémation des Juifs ? Les Juifs ont-ils été brûlés sans avoir commis de faute ? Leurs complots et leur perfidie sont ce qui les a menés à être brûlés. Ils ont conspiré contre tout le monde – même contre ceux qui étaient bienveillants à leur égard. Ils ont poignardé dans le dos, même ceux qui étaient bons pour eux. Ils ne rendent licite aucun bien et n’interdisent aucun mal. L’Allemagne le savait bien. C’est, par conséquent, l’Occident qui fournit à ce soi-disant « Etat » illégitime, enfant trouvé, des armes de destruction.

Vidéo non disponible, compte Youtube associé clôturé

L’HIVER TURC

L’Hiver Turc

03.04.2014 La rédaction

Malgré un score électoral confortable et le fait d’avoir conservé ses principaux fiefs lors dernières élections municipales, le parti islamiste de l’AKP, au pouvoir depuis douze ans, est de plus en plus contesté et de moins en moins présenté comme un « modèle ». Longtemps, des observateurs y ont vu un exemple, la preuve qu’un gouvernement islamiste pouvait respecter la démocratie et la laïcité. Ce printemps cachait un hiver.

L’enquête de Caroline Fourest et de Fiammetta Venner est édifiante. Loin des promesses, la politique qui est menée est bien une politique visant à utiliser la démocratie pour faire reculer la laïcité et les libertés individuelles en Turquie.

Procès arbitraires contre des laïques et des journalistes, transformation de milliers d’écoles publiques en écoles religieuses, mise au pas des minorités comme les Alevi, répression de la jeunesse contestataire lors des manifestations de la Place Taksim, et plus récemment censure de Twitter pour faire taire les révélations sur la corruption lancées par les réseaux Gülen… L’illusion d’un pouvoir turc « islamiste modéré » est bel et bien en train de fissurer.